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m’est fort embarrassant de vous expliquer combien j’y ai trouvé plaisir : vous êtes comme<br />

toujours infiniment ingénieux et judicieux et je ne crois pas qu’on puisse mieux dire que ce que<br />

vous avez dit. Encore grandissime merci. Votre / Alfred Jarry. »<br />

2. Voir Henri Béhar, « Jarry et les arts de la rue », L’Étoile-Absinthe, n° 115-116, « Alfred Jarry et<br />

les Arts, Actes du Colloque international, Laval, Vieux Château, 30-31 mars 2007 », textes réunis<br />

par Henri Béhar et Julien Schuh, Paris / Tusson, Société des amis d’Alfred Jarry / Du Lérot,<br />

2007, p. 211-222 et BOURRELIER, p. 182.<br />

3. Comme l’écrit Valery Larbaud : « […] nous avions abordé le vers libre, prenant pour<br />

entraîneurs Gustave Kahn, Stuart Merrill et Francis Viélé-Griffin [sic] […] 1 ».<br />

Sur l’aspect novateur de l’écriture poétique de Kahn s’articulant autour de la notion de vers<br />

libre, voir Gustave Kahn, Premiers poèmes, avec une préface sur le vers libre ; les palais nomades ; Chansons<br />

d’amant ; Domaine de fée, Le Mercure de France, 1897 et John Clifford Ireson, L’œuvre poétique de<br />

Gustave Kahn (1859-1936), Nizet, 1962.<br />

4. Cette expression figure notamment dans Gustave Kahn, L’Esthétique de la rue, E. Fasquelle,<br />

1901, p. 222, 291.<br />

5. Cette métaphore de Jarry naît de la lecture des deux passages suivants (nous soulignons les<br />

deux termes, « encoches », « points de mire », que Jarry réunit) : « L’art de la rue sera<br />

l’aboutissement des recherches qui s’orientent vers la création d’un style nouveau. Le XIX° siècle<br />

n’a pas eu de style propre ni dans l’architecture ni dans l’ameublement ; ce siècle a été celui du<br />

livre, du théorème, du poème, du tableau, du drame musical. Appliqué à ses grandes recherches<br />

d’idéologue, il ne s’est pas infiniment soucié d’un endroit harmonique, où dire les uns où placer<br />

les autres 2 » ; « Dans le remaniement des rues existantes, l’art de la rue, ne peut s’exercer que mal à<br />

l’aise et les façades construites isolément les unes des autres, doivent être comprises en un tout,<br />

en la seule page qu’elles dressent dans le déroulement du décor qu’elles trouent parfois […] 3 ».<br />

6. Jarry fait référence au chapitre intitulé « La Rue morte : Pompéi 4 ».<br />

7. Jarry ajoute la majuscule, qui ne se trouve à aucun moment sous la plume de Kahn.<br />

Il mettra également une majuscule à « Une » dans son évocation précise de la traduction de<br />

Mardrus au sein de son compte rendu des Contes du vampire d’Herold publié dans La Revue blanche<br />

1<br />

Henry J.-M. Levet, Poèmes précédés d’une conversation de MM. Léon-Paul Fargue et Valery<br />

Larbaud. Deux Poésies. Le Drame de l’Allée. Le Pavillon (avec la préface d’Ernest La Jeunesse). Cartes<br />

postales. Portrait par Müller, La Maison des Amis des Livres, 1921, p. 17.<br />

2<br />

Gustave Kahn, L’Esthétique de la rue, E. Fasquelle, 1901, p. 293.<br />

3<br />

Id., p. 291-292.<br />

4<br />

Id., p. 1-17. Voir notamment Id., p. 8.<br />

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