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1. Écrivain anglais (1785-1859). Sur cet auteur, l’on consultera notamment Pascal Aquien,<br />

« Introduction », Thomas de Quincey, Œuvres, édition publiée sous la direction de Pascal Aquien<br />

avec la collaboration de Denis Bonnecase, Eric Dayre, Alain Jumeau, Sylvère Monod et Marc<br />

Porée, Gallimard, collection Bibliothèque de la Pléiade, 2011, p. IX-XXI.<br />

2. Ouvrage datant de 1827.<br />

Voir, publiée dans le même numéro de La Revue blanche, la chronique « L’homme au sable »,<br />

où Jarry développe sa lecture d’un fait divers à travers le prisme de ce livre de De Quincey.<br />

3. Parution en 1901.<br />

4. En août 1901, dans le numéro 140 du Mercure de France, Henry-D. Davray dans sa rubrique<br />

« Lettres Anglaises » et Henri de Régnier dans la rubrique « Littérature » vanteront également,<br />

mais de façon plus circonstanciée, les mérites de cette traduction.<br />

Henry-D. Davray écrira : « […] je voudrais signaler aux nombreux lecteurs qui s’intéressent à<br />

De Quincey et ne connaissent de lui que de défectueuses traductions des Confessions of an Opium<br />

Eater, l’excellente version que M. André Fontainas vient de publier de l’essai intitulé On Murder as<br />

a Fine Art, de l’Assassinat considéré comme un des Beaux-Arts. M. Fontainas a traduit exactement les<br />

notes, de De Quincey […] 1 ».<br />

Henri de Régnier, quant à lui, remarquera : « M. André Fontainas nous apporte aujourd’hui<br />

une traduction sûre et exacte de la bizarre brochure : De l’Assassinat considéré comme l’un des Beaux-<br />

Arts. 2 »<br />

Un laps de temps seulement de trois mois sépare le compte rendu de Jarry (qui paraît le 1 er<br />

mai 1901) de ceux d’Henry-D. Davray et d’Henri de Régnier (en août).<br />

L’intérêt de Jarry pour l’ouvrage de De Quincey tient probablement en partie, non pas à<br />

l’admiration qu’il éprouvait pour Henri de Régnier (voir, outre Faustroll, le compte rendu qu’il fait<br />

paraître du Mariage de minuit et sa chronique intitulée « De l’antiprotestantisme chez les gendres de<br />

M. de Heredia » où il juge la Double Maîtresse « admirable ») car il n’est pas permis d’affirmer que<br />

l’un et l’autre nouaient de façon régulière correspondance ou discussions – et qu’ainsi Henri de<br />

Régnier ait pu signifier à Jarry son désir de lecture quant à De Quincey –, mais à la proximité qui<br />

était la sienne avec Davray. Comme le remarque Henri Bordillon, « Davray fut très tôt ami de<br />

Jarry : on connaît une lettre de lui, datée du 18 mai 1898, et adressée à « Mon cher Ubu<br />

Nautile » 3 ».<br />

1<br />

Le Mercure de France, n° 139-141, tome XXXIX, juillet-septembre 1901, p. 541.<br />

2<br />

Id., p. 494.<br />

3<br />

Voir L’Étoile-Absinthe, n° 17-18, Société des amis d’Alfred Jarry, 1983, p. 9.<br />

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