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16. Jarry synthétise en un seul terme, peut-on penser, le passage suivant (nous soulignons) :<br />

« Puis il ajouta : « O mes maîtres, veuillez entrer, simplement par condescendance, et goûter de<br />

mon plat. 1 »<br />

17. Jarry synthétise le passage suivant (nous soulignons) : « Puis elle s’arrêta chez le distillateur, et<br />

lui acheta […] de l’eau de rose […] elle acheta également un aspersoir d’eau de rose musquée […]. 2 »<br />

18. Jarry francise le nom de « portefaix », contrairement à Mardrus qui ne le fait jamais tout en<br />

rendant très évident son sens 3 .<br />

L’auteur de Messaline ne francise aucun autre mot, attentif à laisser chanter la langue dans sa<br />

littéralité d’orient (voir la variante 2).<br />

S’il n’utilise pas ce terme, c’est probablement parce qu’en pêcheur averti il sait que le<br />

« portefaix » est un « petit ver, blanc ou jaunâtre, que l’on trouve dans des brindilles de bois<br />

pourris au fond des fossés ou des ruisseaux. C’est la larve de la libellule 4 », comme le mentionne<br />

Pierre Deloche dans son Traité de pêche à la ligne, livre que Jarry cite et dont il s’inspire au cours de<br />

son travail journalistique.<br />

19. Jarry puise dans le passage suivant : « […] quant au portefaix, il se démenait de plaisir et<br />

disait : « Ha ! ya Allah ! » tant il était émerveillé de la voix magnifique et harmonieuse des<br />

exécutants 5 » (nous soulignons).<br />

Cette formulation n’est présente qu’une fois dans la bouche du portefaix contrairement à une<br />

autre très voisine : « Par Allah ! 6 »<br />

20. Il s’agit de « Histoire du marchand avec l’éfrit » (nous soulignons) : « Toute cette histoire fit<br />

que le genni se convulsa d’émotion et de plaisir, et fit don au vieillard du dernier tiers du sang. 7 »<br />

Ce rapprochement effectué par Jarry avec « Histoire du marchand avec l’éfrit » tient (nous<br />

soulignons) à la formulation « il se démenait de plaisir […] 8 » (voir la note 19).<br />

21. « À ces paroles, le roi Armanos se convulsa de plaisir à la limite de la convulsion […] 9 » (nous<br />

soulignons).<br />

Voir aussi « Histoire du pêcheur avec l’éfrit », BL I, p. 20 (voir la note 20).<br />

1<br />

Le livre des mille nuits et une nuit, volume 1, Fasquelle, 1918, p. 323.<br />

2<br />

« Histoire du Portefaix avec les jeunes filles », BL I, p. 43-44.<br />

3<br />

Voir par exemple Id., p. 43.<br />

4<br />

Pierre Deloche, Traité de pêche à la ligne, A.-L. Guyot, 1897, p. 22.<br />

5<br />

« Histoire du Portefaix avec les jeunes filles », BL I, p. 49.<br />

6<br />

Voir Id., p. 43, 44.<br />

7<br />

« Histoire du pêcheur avec l’éfrit », BL I, p. 20.<br />

8<br />

« Histoire du Portefaix avec les jeunes filles », BL I, p. 49.<br />

9<br />

Le livre des mille nuits et une nuit, volume 5, Fasquelle, 1919, p. 146.<br />

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