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Si l’auteur du Surmâle le remplace, c’est afin qu’il n’y ait pas de répétition dans le cours de son<br />

compte rendu (voir aussi la note 9), et c’est ainsi pour obéir à un souci de fluidité quant à sa<br />

langue.<br />

Que Jarry retienne notamment cette précision de sa lecture du livre de Maréchal a son<br />

importance, puisqu’il reviendra sur ce qui constitue selon lui le système d’architecture parfait dans<br />

sa chronique « Livres d’enfants » parue dans La Plume du 1 er juillet 1903 : « Les abeilles ont vu, au<br />

bout de six cent mille ans, que l’architecture hexagonale était bonne. Dieu se serait reposé le sept-<br />

centième millénaire ; l’homme eût fait de l’art nouveau... L’abeille a continué. »<br />

30. Jarry s’inspire de la formulation suivante (nous soulignons) : « Les colonies phalanstériennes :<br />

polypiers […] 1 ».<br />

31. Jarry, au moyen de l’expression « phalanstères parfaits », synthétise les passages suivants :<br />

« […] ces cités idéales […] 2 » ; « Aujourd’hui, nous arrivons à nous apercevoir que ces animaux,<br />

considérés si longtemps comme inférieurs, ont réalisé la meilleure des organisations sociales 3 » ;<br />

« […] il y a des polypes nourriciers, reproducteurs, respirateurs, guerriers, destinés à la<br />

locomotion générale, d’autres sécrétant la matière calcaire, servant à la construction ou à la<br />

réparation de la demeure commune, etc. L’organisation intérieure, la manière d’être du polypier<br />

peut du reste être multipliée à l’infini. 4 »<br />

32. Jarry synthétise le passage suivant (nous soulignons), remplaçant « microbes nuisibles » par<br />

« mauvais microbes », s’inspirant de la formulation « bons microbes » présente dans le même<br />

passage de Maréchal : « […] nous dirons seulement un mot de deux formes sociales non<br />

appliquées chez nous, le commensalisme et les associations phalanstériennes. Le commensal est<br />

l’être qui paye l’hospitalité ou la nourriture qu’il reçoit d’un autre être, par les services qu’il sait lui<br />

rendre. Dans le monde des tout petits, s’il est de nombreux parasites, il est beaucoup de<br />

commensaux. Le ténia interne serait, d’après des travaux récents, non un parasite, mais un<br />

commensal utile ; un grand nombre de bons microbes vivent en nous à l’état de commensalisme et<br />

combattent loyalement les microbes nuisibles. 5 »<br />

Remarquons ainsi que, selon toute vraisemblance, « inerme » est une coquille que Jarry n’a<br />

pas corrigée sur épreuves, lorsqu’il écrit « ténia inerme », voulant en réalité écrire « ténia interne »,<br />

1<br />

Philippe Maréchal, op. cit., p. 220.<br />

2<br />

Id., p. 222.<br />

3<br />

Id., p. 222-223.<br />

4<br />

Id., p. 221.<br />

5<br />

Id., p. 219. Voir aussi Id., p. 160.<br />

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