30.06.2013 Views

thèse

thèse

thèse

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

8. Jarry fait allusion à ces deux passages (nous soulignons) : « – Non, non, dit-il avec une sorte<br />

d’effroi, demandez-le lui. Je veux sortir d’indécision. Sa manière de marquer, je veux, jeta un froid ;<br />

il ne s’en aperçut pas, de plus en plus impérieux : […] 2 » ; « Toujours cet inquiétant je veux, qui<br />

ride le front des Degaudy ; mais il continua : – Je veux m’occuper de ce bonheur […] 3 ».<br />

9. Voir J.-H. Rosny, Thérèse Degaudy, roman de mœurs mondaines, Éditions de La Revue blanche,<br />

1902, p. 69, 286-288 et Id., p. 291 : « Là encore la réalité avait failli au pauvre garçon. »<br />

10. Jarry synthétise, par cette seule formulation, les passages suivants : « […] Malloire est devenu<br />

impuissant à l’œuvre 4 » ; « Il s’acharna sur les œuvres, il poursuivit d’un effort énergique les actes<br />

entrepris : le résultat fut un terrible épuisement nerveux, le découragement à demeure dans son<br />

âme, la maladie maîtresse de son corps : l’impuissance à rien produire, l’impuissance à aucune<br />

pensée continue, le rêve désormais maître et vainqueur […] 5 » ; « Malloire opposait aux rudes<br />

efforts d’Audent une souplesse et une variété de mouvements qui compensaient toute vigueur et<br />

rendaient toute victoire incertaine. 6 »<br />

11. Jarry synthétise les deux passages suivants, y puisant textuellement l’une de ses formules<br />

(nous soulignons) : « […] François Audent, dans sa vingt-cinquième année, épousait Geneviève<br />

Degaudy. Les deux jeunes gens s’aimaient, et cependant ce mariage eut toute l’apparence d’un<br />

rapt, tant le mari apporta l’ardeur à se réfugier avec sa femme dans la solitude 7 » ; « Une subtile<br />

volupté fit battre le cœur des hommes et attendrit le cœur des femmes ; les rudes époques du rapt<br />

revécurent ; le couple fut sourdement admiré et envié. 8 »<br />

12. Par cette phrase, Jarry cherche à synthétiser tous les passages suivants : « Lorsque Audent eut<br />

dans ses mains la douce proie amoureuse que faisait Geneviève, il la froissa, la blessa de trop<br />

d’ardeur à la tenir captive. […] Geneviève, à part quelques heures de révolte, accepta l’éternelle<br />

défaite […] 9 » ; « La mariée, confuse et ravie de cette violence, apparut alors à tous merveilleuse<br />

1 Id., p. 1.<br />

2 Id., p. 38.<br />

3 Id., p. 39. Voir aussi Id., p. 30 : « [Thérèse] dut admettre qu’Audent débordait de toutes parts<br />

l’autre. Elle le dut parce que Audent le voulut », Id., p. 3 : « Audent s’était épris des théories où l’on<br />

exalte la volonté » et Id., p. 4 : « La volonté lui parut cette espèce de divinité dont Balzac fut le<br />

grand-prêtre, et qui vit pour elle-même et par elle-même, qui n’accompagne pas seulement les<br />

actes, mais qui les génère, les crée. »<br />

4 Id., p. 19.<br />

5 Id., p. 16-17.<br />

6 Id., p. 15.<br />

7 Id., p. 1.<br />

8 Id., p. 2.<br />

9 Id., p. 5.<br />

567

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!