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en janvier et février pour le premier, en juillet 1876 pour le second. Ces quatre mémoires figurent<br />

dans la Théorie mathématique de la richesse sociale publiée à Lausanne chez Corbaz et Cie en 1883.<br />

15. Jarry puise textuellement dans le passage suivant (nous soulignons), modifiant « théorie » et<br />

« équation » en « loi » : « [Jevons] applique ainsi que moi l’analyse mathématique à l’économie<br />

politique pure, et spécialement à la théorie de l’échange ; et, ce qui est vraiment remarquable, il<br />

faut reposer toute cette application sur une formule fondamentale qu’il appelle équation d’échange<br />

et qui est rigoureusement identique à celle qui me sert à moi-même de point de départ et que j’appelle<br />

condition de satisfaction maximum. 1 »<br />

Remarquons que Walras écrit « maximum » et que Jarry écrit « maxima », après avoir opté en<br />

première instance pour le terme choisi par Walras (voir la variante D). Cette correction permet<br />

d’affirmer que Jarry connaissait un précédent livre de Walras, auquel il fait du reste allusion dans<br />

ce compte rendu, au sujet de Gossen. Ce livre s’intitule Études d’économie sociale. En effet,<br />

l’expression « condition de satisfaction maxima » se trouve dans cet ouvrage 2 .<br />

16. Jarry puise textuellement (nous soulignons) dans la formulation suivante : « […] Ils ne feront<br />

pas que la théorie de la détermination des prix en libre concurrence ne soit une théorie mathématique […] 3 ».<br />

Remarquons que « [l]a liberté humaine ne se laisse pas mettre en équation » et « les frottements<br />

sont tout dans les sciences morales » sont des formules de la main de Jarry.<br />

17. La première partie de cette phrase naît du passage suivant : « […] ils seront toujours » obligés<br />

d’aborder l’économie politique « sans les ressources nécessaires et, en ce cas, de faire à la fois de<br />

très mauvaise économie politique pure et de très mauvaise mathématique. 4 »<br />

18. La seconde partie (voir la note 17) de cette phrase naît entièrement du passage suivant (nous<br />

soulignons) : « On trouvera dans ma 40° leçon des échantillons de ces théories qui sont des<br />

théories mathématiques comme les nôtres et dont la seule différence avec les nôtres consiste en<br />

ceci, que nous nous astreignons à avoir toujours autant d’équations que d’inconnues dans nos<br />

problèmes, tandis que ces Messieurs se réservent tantôt de déterminer une même inconnue au moyen de<br />

1 Economica, p. 2. Voir aussi Etudes d’économie sociale, p. 354. Pour trouver une explicitation<br />

néanmoins synthétique de cette théorie, voir Id., p. 351. Cette théorie est selon Walras « la pierre<br />

angulaire de l’application des mathématiques à l’économie politique » (Id., p. 353). Léon Walras,<br />

Éléments d’économie politique pure (théorie de la richesse sociale), édition définitive, revue et augmentée par<br />

l’auteur, R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1926 [édition désormais abrégée en : Pichon et Durant-<br />

Auzias], p. 122.<br />

2 Voir Études d’économie sociale, p. 351, 353 (notamment).<br />

3 Economica, p. 21.<br />

4 Ibid.<br />

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