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13. L’expression « Allah est plus savant » sous l’occurrence immuable « mais Allah est plus<br />

savant » est présente à plusieurs reprises dans ce douzième volume de la traduction de Mardrus 1 .<br />

14. Jarry puise dans le passage suivant, qui constitue une partie du « chant du cygne » du Bédouin<br />

mentionné plus avant (nous soulignons) : « Que les gens religieux gardent l’eau pour la prière […] 2 ».<br />

Cette citation est ainsi le montage de deux passages distincts (voir la note 13).<br />

15. Jarry modifie « O » en « Ô ».<br />

16. Jarry modifie « la fille, que » en « la fille que ».<br />

17. Jarry modifie « yeux, » en « yeux ».<br />

18. Jarry modifie « écloraient ! » en « écloraient. »<br />

19. L’exclamation « Ô mes sœurs ! » qui ouvre la citation nous permet d’indiquer que Jarry<br />

commence sa citation plus tôt que l’on aurait pu initialement le penser (c’est-à-dire à « O mes<br />

sœurs, je souhaiterais […] », à la quatrième ligne du passage cité ci-dessous), opérant ainsi,<br />

contrairement à ce qu’il semble, un montage de deux passages légèrement distincts (nous<br />

soulignons, afin de rendre ce montage apparent) : « Et la petite, confuse et rougissante, répondit<br />

d’une voix douce comme l’eau de source : « O mes sœurs ! » Et elle ne put en dire davantage. Et les<br />

deux jeunes filles, riant de sa timidité, la pressèrent de questions et de plaisanteries, tant qu’elles la<br />

décidèrent à parler. Et, sans lever les yeux, elle dit : « O mes sœurs, je souhaiterais de devenir l’épouse<br />

de notre maître le sultan ! Et je lui donnerais une postérité bénie. Et les fils qu’Allah ferait naître de notre union<br />

seraient dignes de leur père. Et la fille, que j’aimerais avoir devant mes yeux, serait un sourire du ciel même ; ses<br />

cheveux seraient d’or d’un côté et d’argent de l’autre ; ses larmes, si elle pleurait, seraient autant de perles qui<br />

tomberaient ; ses rires, si elle riait, seraient des dinars d’or qui tinteraient ; et ses sourires, si seulement elle souriait,<br />

seraient autant de boutons de rose qui sur ses lèvres écloraient ! » / Tout cela ! 3 ».<br />

Remarquons que « Tout cela ! », contrairement à ce que sous-entend Jarry, ne fait ainsi pas<br />

partie des propos de la jeune fille, cette expression appartenant à un paragraphe distinct et<br />

émanant, comme pur commentaire, du narrateur.<br />

20. Cette formulation naît de la lecture du passage suivant (nous soulignons) : « […] du sein de<br />

ce grand silence […] s’éleva la voix de l’Oiseau-Parleur […] : « […] O nuit ! Les yeux ! / […] O<br />

1<br />

Voir Le livre des mille nuits et une nuit, op. cit., p. 55 (dans « Farizade au sourire de rose »), 57 (dans<br />

« Histoire de Kamar et de l’experte Kalfma »), 109 (dans « Histoire de la jambe de mouton »), 219<br />

et 229 (dans « Le diwan des facéties »), 320 (dans « Histoire de la princesse Xourenn Ahar »).<br />

2<br />

« Les clefs du destin », BL II, p. 454. Voir aussi Le livre des mille nuits et une nuit, op. cit., p. 94 :<br />

« l’eau pour les ablutions ».<br />

3<br />

« Farizade au sourire de rose », BL II, p. 394.<br />

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