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Des traductions partielles et quelque peu infidèles paraissent sous la plume de Musset 1 et de<br />

Baudelaire 2 mais une « première traduction intégrale » par V. Descreux est publiée en 1890 chez<br />

Savine.<br />

Jarry fait plusieurs fois référence à ce livre : voir le chapitre III intitulé « La jatte des culs » du<br />

livre II de Les Jours et les Nuits (« CONSUL ROMANUS ! adorait Quincey […] 3 ») et ses « Minutes<br />

d’art [II] 4 ».<br />

Henri de Régnier écrira également (voir les notes 4 et 5) dans Le Mercure de France 5 : « Des<br />

douze ou quinze volumes qui composent l’œuvre complète de Thomas de Quincey, nous n’en<br />

connaissions guère jusqu’à présent qu’un seul. Ce bizarre et subtil personnage, qui fut un érudit,<br />

un philosophe et un historien, nous apparaît communément sous la figure d’un Mangeur<br />

d’opium. […] »<br />

Voir à ce sujet le compte rendu que fait Arthur Symons dans le numéro de juin 1890 du<br />

Mercure de France 6 de « Confessions d’un mangeur d’opium de Thomas De Quincey, « première<br />

traduction intégrale », par V. Descreux, chez Savine », et celui qu’en dresse B.-H. Gausseron dans<br />

la Revue universelle en 1903 7 .<br />

7. Éloge de la folie est un ouvrage de Didier Érasme (1467-1536), érudit hollandais, qui parut en<br />

1501. Sur les raisons de cette comparaison, voir la note 9.<br />

8. Jonathan Swift (1667-1745), écrivain irlandais.<br />

Jarry fait allusion à ses Voyages de Gulliver (1726) notamment dans le compte rendu du tome<br />

X de Le Livre des Mille Nuits et Une Nuit qu’il fait paraître dans La Revue blanche le 15 février 1902.<br />

9. Jarry, dans l’évocation qu’il fait des textes de Swift et d’Erasme et jusque dans l’ordre de ces<br />

mentions, semble ici fortement s’inspirer de Christopher North, « l’éditeur du Blackwood’s<br />

Magazine » qui, « à l’occasion de la première publication » de De l’assassinat considéré comme un des<br />

beaux-arts, « avait joint au premier mémoire une note introductive où il écrivait 8 » : « We cannot<br />

1<br />

L’Anglais mangeur d’opium, avec une notice par Arthur Heulhard, Le Moniteur du bibliophile,<br />

1878.<br />

2<br />

Dans Les paradis artificiels, opium et haschisch, Poulet-Malassis et de Broise, 1860.<br />

3<br />

OC I, p. 775. Voir à ce sujet Maurice Saillet, « Consul Romanus », Sur la route de Narcisse, Le<br />

Mercure de France, 1958.<br />

4<br />

OC I, p. 1020.<br />

5<br />

Le Mercure de France, op. cit., p. 494.<br />

6<br />

Le Mercure de France, n° 1-12, tome I, janvier-décembre 1890, p. 222-223.<br />

7<br />

Revue universelle, Librairie Larousse, 1903, p. 592.<br />

8<br />

Thomas de Quincey, Œuvres, édition publiée sous la direction de Pascal Aquien avec la<br />

collaboration de Denis Bonnecase, Eric Dayre, Alain Jumeau, Sylvère Monod et Marc Porée,<br />

Gallimard, collection Bibliothèque de la Pléiade, 2011, p. 1736.<br />

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