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thématique commode et inventive, à quel point l’image nourrit en profondeur les différents<br />

niveaux de l’œuvre jarryque, dans toute sa continuité, et le tome I des Œuvres complètes de Jarry<br />

(sous la direction d’Henri Béhar), édition établie, présentée et annotée par Henri Béhar, Isabelle<br />

Krzywkowski et Julien Schuh (Classiques Garnier, à paraître ; les suivants tomes sont également à<br />

paraître) qui, par le biais d’une annotation très riche, et grâce à l’accès à un certain nombre de<br />

manuscrits, constitue une avancée décisive dans le cadre des études jarryques.<br />

La délimitation précise des citations indirectes dans les comptes rendus de Jarry et la mise à<br />

jour de leur importance nous permet de ne jamais extrapoler, en ce qui concerne le travail critique<br />

de Jarry, comme le fait Keith Beaumont dans Alfred Jarry : a critical and biographical study (Leicester,<br />

Leicester university press, 1984) ou même Paul-Henri Bourrelier dans La Revue blanche, Une<br />

génération dans l’engagement, 1890-1905 (Fayard, 2007), ouvrage pourtant essentiel et qui constitue<br />

une avancée déterminante dans le cadre de la recherche concernant les petites revues, de par tout<br />

à la fois son ampleur et sa précision, son souci du détail et des correspondances, son érudition<br />

enfin, et auquel nous nous référons, pour toutes ces raisons, avec une grande récurrence.<br />

Une autre étude sur La Revue blanche, elle méconnue, est nécessaire, de par son souci tout à la<br />

fois d’exhaustivité et de syn<strong>thèse</strong>, pour comprendre en quoi cette petite revue s’est affirmée<br />

comme un organe de toute première importance, et quelle fut son identité, il est vrai protéiforme,<br />

et ainsi pour savoir comment elle a pu interagir en profondeur avec Jarry : il s’agit de la <strong>thèse</strong> de<br />

doctorat de Geneviève Comes intitulée La Revue blanche et le mouvement des idées (Lille 3, ANRT,<br />

1988).<br />

Si la critique littéraire propre à la fin du siècle reste relativement peu étudiée, plusieurs<br />

ouvrages, <strong>thèse</strong>s et articles portent néanmoins sur le sujet. Notre souci a été de ne pas multiplier<br />

les sources mais de conserver celles qui nous paraissaient répondre avec le plus de pertinence à<br />

notre objet d’étude. Trois ouvrages ont ainsi principalement été retenus, pour la pertinence de<br />

leurs problématiques, pour leur souci constant de l’histoire littéraire, et pour tout à la fois leur<br />

souci du détail et leur souci d’ouverture : La vie littéraire à la Belle Époque de Géraldi Leroy et Julie<br />

Bertrand-Sabiani (Presses Universitaires de France, 1998), La Critique littéraire française au XIX°<br />

siècle (1800-1914) de Jean-Thomas Nordmann (Le livre de poche, collection Références, 2001) et,<br />

ouvrage nettement moins connu que les deux précédents, dans le cadre des études portant sur<br />

cette période de l’histoire littéraire, Critiques scientistes et critiques impressionnistes : Taine, Brunetière,<br />

Gourmont d’Enzo Caramaschi (Pisa [Italie], Libreria Goliardica éditrice, 1963).<br />

Notre volonté a été, pour ce qui est des différents savoirs que Jarry s’accapare (plus qu’il ne les<br />

prend en considération), de faire appel tout à la fois à un nombre restreint d’ouvrages de<br />

référence (qui, là encore, nous semblaient répondre le mieux à nos différentes problématiques) et<br />

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