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1. (1853- ?).<br />

2. Société d’éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul Ollendorff. Parution en 1901.<br />

3. Jarry fait allusion à la réplique suivante de Romberg : « C’est Hilda qui désormais me possède<br />

en entier. 1 »<br />

4. Jarry fait référence au passage suivant (nous soulignons), la mention du « cruel à-propos » ne<br />

pouvant se comprendre qu’en allant plus avant que la citation proprement dite : « Romberg. C’est<br />

évident. Mon cœur n’appartient plus à Maguelonne… Cette Française qui a renié sa patrie et ses<br />

dieux ! La Grand’Mère. C’était pour toi. Ne calomnie pas Ruth. Romberg. Elle me fait horreur. La<br />

Grand’Mère. Quand blessé à la bataille d’Orléans, tu étais recueilli par madame de Sénon et<br />

qu’avec un dévoûment admirable Maguelonne sa fille te soignait et te sauvait, tu tenais un autre<br />

langage. Romberg. Tu exagères la reconnaissance. En réalité, le premier venu m’aurait aussi bien<br />

qu’elle soigné et sauvé. 2 »<br />

5. Jarry fait référence aux paroles suivantes, adressées par Maguelonne à Pierrot : « Tu as beau<br />

être Prussien, rien ne peut t’empêcher d’avoir des gouttes de sang français dans les veines. Ce<br />

n’est point une souillure. Et si c’en était une, tous les flots de la mer ne sauraient la laver. 3 »<br />

6. Voir notamment Léon Duplessis, Moderne Médée, Société d’éditions littéraires et artistiques,<br />

Librairie Paul Ollendorff, 1901, p. 113-114, 230.<br />

7. Jarry fait référence au passage suivant (voir la suite immédiate du compte rendu), y puisant sa<br />

citation (nous soulignons) : « Pierrot, repoussant Maguelonne. Ma patrie est la Prusse !<br />

Maguelonne, jetant la timbale au loin. Ne sois donc à personne ! Pierrot. À bas la France !<br />

Maguelonne. C’en est trop ! (Elle étouffe son fils dans une longue étreinte et au milieu d’une crise<br />

de sanglots.) Je t’aime ; je te tue !... (À l’aspect de l’enfant mort, elle fuit épouvantée.) Oh !...<br />

Oh !... Je l’ai assassiné. (Elle sonne éperdument, puis court à la porte du fond qu’elle fait sauter<br />

avec violence.) Au secours ! Entrez tous ! J’ai étranglé mon fils. 4 »<br />

8. Jarry fait référence au titre de l’ouvrage mais également et surtout (nous soulignons ; Jarry va<br />

jusqu’à conserver la graphie de cette formulation, ne mettant pas de majuscule à « Moderne »,<br />

1 Léon Duplessis, Moderne Médée, Société d’éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul<br />

Ollendorff, 1901, p. 89.<br />

2 Id., p. 86-87.<br />

3 Id., p. 115.<br />

4 Id., p. 327. Voir aussi Id., p. 247.<br />

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