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10. Jarry s’inspire du passage suivant (nous soulignons) : « Tandis que le roi marchait, le vampire<br />

parla. « Roi, […] [é]coute le conte que je vais te conter » 1 ».<br />

11. Jarry fait référence à la phrase suivante : « Sache d’ailleurs qu’un vampire […] voudra te faire<br />

parler. 2 »<br />

12. Voir notamment A.-Ferdinand Herold, Les Contes du Vampire. L’amour d’Urvaçi. L’ascension des<br />

Pandavas. Le Fruit d’immortalité. La lépreuse et le mulet., Société du Mercure de France, 1902, p. 22, 31,<br />

41, 44, 57, 65, 72, 94, 100, 108, 113, 117, 119, 121.<br />

13. Cette précision de Jarry naît de la lecture de la phrase suivante : « Il y monta, il coupa d’un<br />

couteau la corde où pendait le cadavre, puis, descendu, le prit sur l’épaule. 3 »<br />

14. Toute cette phrase de Jarry est inspirée directement du court passage suivant (nous<br />

soulignons) : « – Merci, roi, tu as parlé, le mort est libre ! » s’écria le vampire. Et le cadavre s’échappa<br />

et retourna s’accrocher à sa branche. 4 »<br />

Remarquons que la formulation « le cadavre s’échappa » n’est présente qu’une fois 5 , a<br />

contrario de la formulation « le cadavre s’enfuit » qui apparaît quant à elle cinq fois 6 .<br />

Notons en outre que le verbe « se raccrocher » que Jarry utilise est également présent dans<br />

l’ouvrage d’Herold, mais ailleurs (nous soulignons) : « Le cadavre courut se raccrocher à sa<br />

branche 7 » ; « Le cadavre se raccrocha à sa branche. 8 »<br />

15. La préface de L’Upanishad du grand Aranyaka (Brihadâranyakopanishad) 9 donne la mesure de<br />

cette érudition.<br />

Jarry a déjà mis en avant celle-ci dans l’Almanach de 1899, désignant Herold comme « celui<br />

qui connaît ainsi. 10 »<br />

1 Id., p. 10. Voir aussi Id., p. 19, 23, 32, 38, 42, 45, 48, 52, 58, 60, 66, 69, 73, 86, 95, 101, 104, 109,<br />

114, 122, 127. Remarquons que la formulation est toujours « conter un conte » et jamais « conter<br />

une histoire ».<br />

2 Id., p. 9.<br />

3 Id., p. 9.<br />

4 Id., p. 18.<br />

5 Une formulation voisine apparaît toutefois dans Id., p. 9 : « Si tu réponds à ses questions, le<br />

mort t’échappera, et regagnera son arbre. »<br />

6 Voir Id., p. 41, 51, 59, 68, 85.<br />

7 Id., p. 103.<br />

8 Id., p. 37.<br />

9 L’Upanishad du grand Aranyaka (Brihadâranyakopanishad), « tradui[t] pour la première fois du<br />

sanskrit en français par A.-Ferdinand Herold », Librairie de l’art indépendant, 1894, p. 1-6.<br />

10 OC I, p. 561.<br />

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