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1. Georges Duruy (1853 1 -1918) fut historien et romancier, normalien et docteur ès sciences,<br />

professeur d’histoire et de littérature à l’École polytechnique.<br />

Duruy fait paraître avant Pour la Justice et Pour l’Armée deux autres ouvrages chez Paul<br />

Ollendorff : Ni Dieu ni Maître, « pièce en 4 actes » (1890) et Fin de rêve (1889). Mais l’essentiel de<br />

son œuvre est publiée chez Hachette : Pour la France : patriotisme et esprit militaire (1882), Le Cardinal<br />

Carlo Carafa (1519-1561), étude sur le pontificat de Paul IV (1882), Andrée (1884), Le Garde du Corps<br />

(1885), L’Unisson (1887) et Victoire d’âme (1888). Il publie en outre l’ « introduction générale », les<br />

« préfaces » et les « appendices » des quatre volumes de Mémoires de Barras, membre du Directoire qui<br />

paraissent également chez Hachette (de 1895 à 1896).<br />

2. Jarry ôte sa majuscule à « Justice » présente dans le titre originel, afin de marquer sa distance<br />

avec ce terme – procédé invisible qu’il utilise avec récurrence dans ses comptes rendus.<br />

3. Jarry ôte sa majuscule à « Armée » présente dans le titre originel, afin de marquer sa distance<br />

avec ce terme (voir la note 2).<br />

4. Société d’éditions littéraires et artistiques, Ollendorff. Parution en 1901.<br />

5. Jarry s’inspire de ces passages : « […] l’ardent amour de la vérité et de la justice, le profond<br />

sentiment de solidarité humaine et de pitié, qui [m’]ont irrésistiblement poussé à [écrire ces<br />

pages] 2 » ; « Il n’y a qu’une seule force au monde capable de prévaloir contre la frénésie dont<br />

notre peuple – notre peuple si sensé, autrefois ! – est atteint. C’est la force de l’auguste et<br />

irrésistible Vérité. La pacificatrice unique, la voilà ! 3 »<br />

6. Jarry s’inspire, avec une certaine liberté (ses modifications tiennent d’une part à un souci de<br />

lisibilité, eu égard à tout lecteur de La Revue blanche, et d’autre part à une volonté de syn<strong>thèse</strong>), du<br />

passage suivant (nous soulignons) : « […] j’avais, comme beaucoup d’autres, aimé la patrie en<br />

1870 de la façon qui convenait en ce temps-là […] j’avais fait de mon mieux depuis lors pour lui<br />

être un serviteur utile dans le poste qu’elle m’a confié, parmi les éducateurs de sa jeunesse<br />

1<br />

Et non 1852 comme l’indique l’édition Pléiade (OC II, p. 970).<br />

2<br />

Georges Duruy, Pour la Justice et Pour l’Armée, Société d’éditions littéraires et artistiques, Librairie<br />

Paul Ollendorff, 1901, p. I.<br />

3<br />

Id., p. 21. Voir aussi ce que dit Duruy de son enseignement à l’École Polytechnique : « Mon<br />

enseignement était devenu le grand intérêt de ma vie. Je ne pouvais pas concevoir de jouissance<br />

plus haute, dans l’ordre intellectuel, que celle de donner, comme j’essaye de le faire, une certaine<br />

trempe à des âmes que la Patrie a choisies parmi l’élite de sa jeunesse [...]. Ces âmes, je rêvais de<br />

les lui rendre largement ouvertes non seulement à l’amour de la France, mais à celui de la vérité et<br />

de la justice, de la tolérance et de la liberté... » (Id., p. VIII).<br />

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