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1. Voir la note 1 des pages 1048-1049 de cette édition critique et commentée.<br />

2. Le titre complet est Trois contemporains : Henri de Brakeleer, Constantin Meunier, Félicien Rops. Cet<br />

ouvrage est présenté comme une « étude ».<br />

Remarquons que Demolder fit paraître, avant ces trois critiques d’art réunies en un luxueux<br />

volume, une étude du même ordre, sur James Ensor, intitulée James Ensor (avec un dessin d’Ensor :<br />

Mort mystique d’un théologien), à Bruxelles chez Lacomblez, après qu’elle eut paru à la Société<br />

Nouvelle 1 .<br />

3. Edmond Deman était un ami de Demolder. Ce livre est une commande 2 . Parution en 1901.<br />

4. Jarry fait référence aux premiers mots de l’étude de Demolder (nous soulignons) : « Dans la<br />

pléïade des peintres belges, presque tous défunts, qui illumina d’artistique splendeur la Flandre, il y a<br />

vingt et trente ans, un qui n’a pas sa part de gloire : Henri de Brakeleer, d’Anvers. Ceux qui<br />

composèrent cette pléïade s’appellent Henri Leys, Louis Dubois, Charles de Groux, Jan<br />

Stobbaerts, Félicien Rops, Louis Artan, Hippolyte Boulanger, Eugène Smits, Edouard<br />

Agneessens, Constantin Meunier, Alfred Verwée, Alfred et Joseph Stevens, Henri de Brakeleer –<br />

et, plus tard, Xavier Mellery. 3 »<br />

Remarquons que Jarry restitue l’orthographe « pléiade ».<br />

5. Jarry met l’accent sur la rigueur analytique de Demolder, contrairement à Yvanhoé<br />

Rambosson par exemple qui mettra en avant le talent propre à cet auteur en tant que coloriste de<br />

la langue – qualificatif constant en ce qui concerne l’évocation de Demolder, au travers des<br />

comptes rendus qui sont faits de ses romans le plus souvent –, écrivant dans sa bibliographie de<br />

cette « étude » insérée dans Le Mercure de France en février 1902 : « C’est une joie rare de<br />

rencontrer un livre de critique d’art qui joigne à la netteté, à la justesse des vues et à la précision<br />

des renseignements, une saveur de langue, une richesse et un brillant semblables […] ». Demolder<br />

« ajoute des principales œuvres du maître quelques concises descriptions, telles des copies<br />

brossées avec un rapide brio. 4 »<br />

Se fait sentir ici particulièrement le souci qu’a Jarry de défendre Demolder en tant qu’auteur,<br />

donnant pleinement voix au terme générique « étude » employé par l’auteur de Trois contemporains<br />

pour qualifier ses textes (il écrira du reste dans la suite de son compte rendu que Demolder<br />

1<br />

Voir le compte rendu qu’en fait Le Mercure de France en 1892 (Le Mercure de France, n° 33-36, tome<br />

VI, septembre-décembre 1892, p. 366).<br />

2<br />

Voir Eugène Demolder, Trois contemporains : Henri de Brakeleer, Constantin Meunier, Félicien Rops,<br />

Bruxelles, Deman, 1901, p. 70.<br />

3<br />

Id., p. 7. Voir aussi, concernant cette « pléiade » de peintres : Id., p. 8.<br />

4<br />

Le Mercure de France, n° 146, tome XLI, février 1902, p. 530-531.<br />

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