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1. Alfred Capus (1858-1922), auteur dramatique, romancier, journaliste (il fut rédacteur en chef<br />

du Figaro et écrivit dans Le Clairon sous les pseudonymes Canalis et Graindorge). Il fut membre<br />

de l’Académie française élu en 1914.<br />

2. Leonetto Cappiello (1875-1942), dessinateur, auteur d’affiches publicitaires et peintre d’origine<br />

italienne, naturalisé français.<br />

3. Jarry fait référence au compte rendu d’André Picard de La Bourse ou la Vie, écrit à l’occasion<br />

des représentations de cette pièce au théâtre du Gymnase et paru dans le numéro du 1 er janvier<br />

1901 de La Revue blanche 1 au sein de la rubrique « Le Théâtre », et notamment à la phrase<br />

suivante : « Au théâtre du Gymnase, la Bourse ou la Vie, comédie de M. Alfred Capus, brièvement<br />

analysée ici même la quinzaine dernière et dont on a dit le si rare mérite, continue de<br />

triompher. 2 »<br />

4. Henry Fouquier témoigne de ce succès de représentation et sa longue critique dithyrambique<br />

et circonstanciée dans Le Figaro du 5 décembre 1900 l’assoit : « Un très grand succès a<br />

récompensé justement le très grand talent que l’auteur a montré dans cette œuvre, de sagesse<br />

riante et gaie, pleine d’observations plaisantes et traduites en un dialogue étincelant, – et aussi le<br />

soin que le théâtre a mis à la monter. De jolie mise en scène, elle est excellemment jouée. […] Il<br />

me paraît certain que le Gymnase tient un gros succès. »<br />

5. Allusion de Jarry au compte rendu d’André Picard paru dans La Revue blanche le 1 er janvier<br />

1901 auquel il fait déjà allusion précédemment dans ce compte rendu (voir la note 3) : « [Cette<br />

pièce] s’ajoute, après tant d’autres, admirées, aimées, à une œuvre qui peut compter parmi les plus<br />

exquises, les plus originales et, sous son apparence légère, les plus « importantes » du théâtre<br />

contemporain 3 ».<br />

Remarquons que Henry Fouquier et Gustave Geffroy rendent compte de cette pièce au<br />

moment de sa représentation le 4 décembre 1900 au Gymnase en des termes comparables.<br />

Fouquier écrit dans Le Figaro du 5 décembre : « […] le premier acte, tout particulièrement,<br />

est d’un dialogue tel qu’il peut passer pour un modèle du ton de la comédie légère et gaie. […] La<br />

comédie est gaie, de fond et de forme […] ».<br />

Geffroy écrit quant à lui au sein de la Revue universelle, dans un compte rendu qui entre en<br />

résonnance avec celui de Jarry : « Le titre de la comédie jouée au Gymnase pouvait servir<br />

d’enseigne à une action dramatique, terrible, farouche, comme il s’en joue dans la forêt sociale, où<br />

1 Voir La Revue blanche, tome 24, janvier-avril 1901, p. 64-66.<br />

2 Id., p. 64.<br />

3 Ibid.<br />

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