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17. Voir Octave Mirbeau, Les 21 jours d’un neurasthénique, préface de Pierre Michel, Angers,<br />

Éditions du Boucher, 2003, p. 43.<br />

18. « […] le docteur Triceps […] », formulation répétée à plusieurs reprises telle quelle 2 . Voir la<br />

note 16.<br />

19. Voir Hanan Moukabari, L’Esthétique de la cruauté dans les œuvres narratives d’Octave Mirbeau, <strong>thèse</strong><br />

dactylographiée, Université de Toulouse-le-Mirail, 1999.<br />

20. De l’intérêt très grand de Jarry pour ce personnage, et pour l’œuvre de Rabelais dans son<br />

entier, naquit un projet d’opérette avec Demolder intitulé Pantagruel, qui ne fut pas achevé car ne<br />

pouvant jamais, sans doute, aux yeux de leurs auteurs, restituer la geste rabelaisienne dans toute<br />

son intensité, c’est-à-dire dans le miracle qu’elle a jeté à la vue de Jarry depuis son enfance –<br />

l’écriture apparaissant comme une forme d’hommage puisqu’elle cherche à faire advenir une<br />

œuvre, par le biais d’un personnage choisi entre tous, dans sa néanmoins totalité, c’est-à-dire dans<br />

toute sa force, sa singularité, son exceptionnalité, lesquelles caractéristiques légitiment à elles<br />

toutes le fait que Jarry ait voulu transmuer, transmuter l’œuvre de Rabelais en une opérette (selon<br />

le principe pataphysicien par excellence comme quoi il ne saurait y avoir de hiérarchisation<br />

possible, y compris entre les genres).<br />

Voir, au sujet de la genèse de cette pièce, BESNIER, p. 345-347 et Henri Béhar, La<br />

dramaturgie d’Alfred Jarry, Honoré Champion éditeur, 2003, p. 208-211.<br />

Mais il ne faut pas oublier que l’intérêt pour Pantagruel est révélateur d’un intérêt plus vaste<br />

pour l’œuvre de Rabelais dans son ensemble, comme en témoigne avec force la liste des livres<br />

pairs du docteur Faustroll qui cite uniquement « Rabelais 3 », ce qui est une façon d’indiquer, à<br />

l’opposé de tous les autres volumes où sont à chaque fois précisés les noms des œuvres (même<br />

partiellement comme en ce qui concerne « [u]n volume dépareillé du Théâtre de FLORIAN » ou<br />

« [u]n volume dépareillé des Mille et Une Nuits, traduction Galland 4 »), que son œuvre ne saurait<br />

être considérée indépendamment d’un regard qui témoignerait d’une seule volonté de prendre en<br />

considération sa complétude.<br />

L’on peut penser que l’amour jarryque immodéré pour l’œuvre de Rabelais est sans doute dû<br />

en partie, comme en témoigne cette citation qui nourrit le tissu du compte rendu, à un goût (que<br />

nous avons déjà évoqué) concernant la présence des géants qui irriguent la geste rabelaisienne de<br />

part en part, avec une préférence nette, comme c’est sensible ici, pour Pantagruel.<br />

1 Id., p. 90, 95.<br />

2 Id., p. 48, 51.<br />

3 OC I, p. 661.<br />

4 Ibid.<br />

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