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1. Léon Clédat (1851-1930), philologue, professeur de philologie et de paléographie (en<br />

l’occurrence de littérature française du Moyen Âge) à la faculté des lettres de Lyon. Membre du<br />

Conseil supérieur de l’Instruction publique, il fut aussi directeur de la Revue de Philologie française et<br />

de littérature (voir la note 2).<br />

2. Extrait de la Revue de Philologie française (4 eme trimestre 1889).<br />

Jarry rend compte de la réimpression de 1900. Clédat justifie cette réimpression onze ans<br />

après par le fait qu’elle a le mérite selon lui d’examiner la question de l’accord du participe passé<br />

« dans le détail, avec tout le calme d’une étude théorique 1 », loin des polémiques advenues en<br />

1900 au moment où fut publiée la brochure.<br />

Voir aussi le compte rendu que fait E. Bourciez de celle-ci dans la Revue critique d’histoire et de<br />

littérature 2 .<br />

3. Cela n’est pas aussi récent que l’affirme Jarry, qui fait manifestement ici référence à l’arrêté<br />

ministériel du 31 juillet 1900 où il est stipulé que, concernant le participe passé construit avec<br />

l’auxiliaire avoir, « on tolérera » que ce dernier « reste invariable dans tous les cas où on prescrit<br />

aujourd’hui de le faire accorder avec le complément 3 », et ce pour les raisons suivantes : « La règle<br />

d’accord enseignée actuellement à propos du participe passé construit avec l’auxiliaire avoir a<br />

toujours été plus ou moins contestée par les écrivains et par les grammairiens. Peu à peu elle s’est<br />

compliquée de plus en plus […]. En outre, elle tombe en désuétude. Il paraît inutile de s’obstiner<br />

à maintenir artificiellement une règle qui n’est qu’une cause d’embarras dans l’enseignement, qui<br />

ne sert à rien pour le développement de l’intelligence et qui rend très difficile l’étude du français<br />

aux étrangers. 4 »<br />

Voir L. Clédat, L’Arrêté ministériel du 31 juillet 1900 relatif à la simplification de l’enseignement de la<br />

Syntaxe française (extrait de la Revue de Philologie française), où Clédat examine en détail les divers<br />

paragraphes de la liste annexée à l’arrêté ministériel du 31 juillet.<br />

Les passages propres à cet arrêté concernant la liberté de l’accord du participe passé qui ont<br />

aussitôt provoqué « dans la presse » des « discussions passionnées 5 », éveillant des « polémiques<br />

[…] que leur vivacité même pourrait faire soupçonner […] de partialité 6 » (comme l’écrit E.<br />

Bourciez dans la Revue critique d’histoire et de littérature) ont été supprimés par le biais de l’arrêté<br />

1<br />

Léon Clédat, La question de l’Accord du Participe Passé, E. Bouillon, 1900, p. VII.<br />

2<br />

Revue critique d’histoire et de littérature, nouvelle série, tome 51, janvier-juin 1901, p. 92.<br />

3<br />

Revue internationale de l’enseignement, volume 43, Société de l’enseignement supérieur, Masson,<br />

1902, p. 181.<br />

4<br />

Ibid.<br />

5<br />

Léon Clédat, op. cit.<br />

6<br />

Revue critique d’histoire et de littérature, op. cit.<br />

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