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(en 1900) et Messaline (en 1901), comme en témoigne le catalogue de la bibliothèque de Mirbeau<br />

(en 1919) 1 .<br />

Voir aussi Pierre Michel, « Octave Mirbeau et Alfred Jarry ou l’amitié sans pareille d’un<br />

« Don Juan de l’idéal » et d’un pataphysicien crotté », L’Étoile-Absinthe, n°49-50, Société des amis<br />

d’Alfred Jarry, 1991, p. 4-15.<br />

Mirbeau fut l’un des membres influents de La Revue blanche. Sa place chez Fasquelle sera telle<br />

que Jarry comptera sur lui pour ses publications après que les éditions de la Revue blanche auront<br />

été rachetées par Fasquelle, notamment en ce qui concerne La Dragonne (voir la lettre qu’adresse<br />

Jarry à Rachilde le 26 août [19]07 : « Notre in-18 Dragonne […] est empaqueté et n’attend plus<br />

qu’un mot d’Alex. Natanson ou de Mirbeau pour être expédié 2 » ; voir également les lettres que<br />

Jarry adresse à Vallette le 28 août 1907 : « Alexandre Natanson et Mirbeau sont en excellents<br />

termes avec Fasquelle […] 3 » et le 7 septembre 1907 4 ).<br />

2. L’on peut supposer que Jarry a tout juste terminé son compte rendu de cet ouvrage (paru le<br />

15 août 1901) lorsqu’il arrive « dans l’admirable séjour de Mirbeau » (voir la lettre adressée à<br />

Fénéon fin août 1901 5 ), en Seine-et-Marne, à Veneux-Nadon.<br />

Voir, au sujet de ce roman, la préface de Pierre Michel dans Les 21 jours d’un neurasthénique,<br />

Angers, Éditions du Boucher, Société Octave Mirbeau, p. 3-26 ; Hubert Juin, « préface à<br />

« Sébastien Roch » et aux « Vingt et un jours d’un neurasthénique » », Lectures « Fins de siècles »<br />

(préfaces 1975-1986), Christian Bourgois éditeur, 10 / 18, 1992, p. 211-282.<br />

3. L’on peut penser que Jarry fait référence particulièrement aux deux passages suivants : « Et<br />

quand il fut près du chantier, le visiteur recula d’horreur. Sur une pyramide de charognes<br />

verdissantes, d’où le pus ruisselait en filets visqueux, un homme qu’on n’eût pu reconnaître, car<br />

son visage était entièrement dévoré par les bigorneaux, qui avaient vidé ses yeux, rongé ses<br />

narines et ses lèvres 6 » ; « Ils racontaient de sauvages histoires, d’horribles et lentes agonies de<br />

vieux, dans le farfouillement du couteau ; épouvantables boucheries, crimes atroces, évoqués avec<br />

des voix grasses, ricanantes et qui, loin de me faire frissonner d’horreur, m’exaltaient plus que des<br />

1 L’Étoile-Absinthe, op. cit.<br />

2 OC III, p. 686.<br />

3 Id., p. 687.<br />

4 Id., p. 691.<br />

5 Id., p. 549.<br />

6 Octave Mirbeau, Les 21 jours d’un neurasthénique, préface de Pierre Michel, Angers, Éditions du<br />

Boucher, 2003, p. 255.<br />

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