Die Welt als Wille und Vorstellung

64683 Schopenhauer: Die Welt als Wille und Vorstellung 1608
langt, die Unveränderlichkeit des moralischen Charakters
daraus zu erklären, daß nur das animale
Leben, also die Funktion des Gehirns, dem Einfluß
der Erziehung, Uebung, Bildung und Gewohnheit unterworfen
ist, der moralische Charakter aber dem
von außen nicht modifikabeln organischen Leben,
d.h. dem aller übrigen Theile, angehört. Ich kann
mich nicht entbrechen, die Stelle herzusetzen: sie
steht Artikel 9, § 2. Telle est donc la grande différence
des deux vies de 1'animal (cerebrales oder animales,
und organisches Leben) par rapport a l'inégalité
de perfection des divers systèmes de fonctions,
dont chacune résulte; savoir, que dans l'une la prédominance
ou l'infériorité d'un système, relativement
aux autres, tient presque toujours à l'activité
ou a l'inertie plus grandes de ce système, à l'habitude
d'agir ou de ne pas agir; que dans l'autre, au
contraire, cette prédominance ou cette infériorité
sont immédiatement liées a la texture des organes,
et jamais à leur éducation. Voilà pourquoi le tempérament
physique et le caractère moral ne sont point
susceptibles de changer par l'éducation, qui modifie
si prodigieusement les actes de la vie animale; car,
comme nous l'avons vu, tous deux appartiennent à
la vie organique. Le caractère est, si je puis m'exprimer
ainsi, la physionomie des passions; le tempérament
est celle des fonctions internes: or les unes
Digitale Bibliothek Band 2: Philosophie